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Résumés des communications > El Hadj

Etudier le lien entre l’identification
et l’émergence d’une compétence collective, dans le cadre de projets inter-organisationnels dans le secteur culturel

 

Sihem Mammar El Hadj

Doctorante, ATER en Gestion des Ressources Humaines à l'IGR-IAE de Rennes, CREM, UMR CNRS 6211

 

Introduction

La question des relations inter-organisationnelles est l’objet d’un intérêt fort de la part de la communauté scientifique, face à une réalité économique de plus en plus inter-organisationnelle (Defélix et Picq, 2013) et compte tenu de leur potentiel de création de valeur et d’innovation. La littérature nous permet de définir la relation inter-organisationnelle comme une connexion (Tsasis, 2009) formelle ou informelle (Ring et Van de Ven, 1994) entre des organisations, qui a pour but d’atteindre collectivement des objectifs communs (Selden et al., 2006). Pour l’instant, ces travaux ont essentiellement concerné la manière dont ces relations émergent et sont constituées, les déterminants et les conditions de réussite de ces relations, la gouvernance, ou encore la mutualisation des ressources inter-organisationnelles (Ring et Van de Ven, 1994 ; Selden et al., 2006;  Tsasis, 2009 ; Defélix et Picq, 2013)

Nous nous intéressons à la façon dont différentes organisations portent des projets inter-organisationnels, en nous centrant sur le secteur culturel. Dans ce secteur, les relations inter-organisationnelles (IO) remontent aux années 2000. Afin de répondre et de s'adapter aux transformations sociales et économiques, les acteurs sont incités à repenser leurs modèles de financement et à mettre en place des relations IO (Deniau, 2014). En effet, le ministère de la Culture et de la Communication encourage la mise en réseau des équipements et des institutions afin d'accroître leur coopération et leur rayonnement (Moulinier, 2013). De plus, dans un contexte de concurrence accrue entre les territoires, les organisations et les individus, les acteurs culturels s'orientent de plus en plus vers les projets collaboratifs (Deniau, 2014). De plus, le secteur culturel en Bretagne est majoritairement composé d’organisation de l’économie sociale et solidaire. Les organisations d’ESS constituent couramment des GIO et le développement de projets collectifs est « l’essence même de l’émergence de toute expérience d’économie sociale et solidaire » (Colletis et al., 2005).

Les relations IO ont lieu entre des acteurs hétérogènes. Elles rassemblent des acteurs issus de filières différentes du secteur culturel, ayant des statuts différents (entreprises, associations), ainsi que des acteurs du secteur public, souvent situés dans le même territoire (Deniau, 2014), autour de projets collectifs. Ces relations IO reposent sur la capacité à mutualiser et à mettre en commun des compétences (Defélix et Picq, 2013). L’enjeu est de développer une compétence collective, autrement dit, la compétence de l’équipe projet inter-organisationnelle.

Ces projets inter-organisationnels sont donc portés par des individus issus d'organisations différentes et composent de ce fait des groupes hétérogènes. La capacité des membres du groupe projet inter-organisationnel à dépasser leurs différences, afin de  mettre en commun les ressources et compétences, devient ici déterminante (Sanséau, 2009). Savoir développer un projet en commun, c’est notamment savoir dépasser les différences organisationnelles en termes d’identité et de valeurs. Les recherches en psychosociologie ont montré que l'identité sociale est importante car, dans un cadre organisationnel, elle permet notamment de comprendre pourquoi les individus interagissent d’une telle manière avec leurs collègues (Ashforth, Harrison et Corley, 2008). C’est pourquoi il est important de comprendre le lien entre la construction identitaire et la compétence collective dans le cadre de ces projets inter-organisationnels.

Notre travail de recherche porte sur le lien entre le processus d'identification inter-organisationnelle et l'émergence d'une compétence collective au sein de groupes inter-organisationnels dans le secteur culturel.

Ce travail vient compléter une étude exploratoire traitant de la même problématique dans le secteur social. Nous avons ainsi constaté que la construction d’une identité commune dans le groupe projet IO a une influence déterminante sur ce lien, en renforçant la proximité entre des organisations au départ différentes (Mammar El Hadj et al., 2015). Nous avions notamment étudié un cas d'échec de projet, lié à des difficultés d'identification au groupe projet IO, qui avaient entravé le travail collectif. Dans une volonté de prolonger notre recherche, nous avons souhaité mener des enquêtes longitudinales sur différentes formes de groupe projet IO réunissant des partenaires issus des secteurs public / privé /économie sociale et solidaire (ESS). Nous avons choisi le secteur culturel car il est composé de structures d'ESS, mais aussi d'organisations lucratives et ayant une histoire de partenariats avec des organisations publiques.

Dans cette recherche, nous croisons les approches en termes d’identification sociale et de compétence collective afin d’aborder la proposition selon laquelle l’identification inter-organisationnelle pourrait être source de compétence collective. L’objectif est de comprendre et d’analyser ce lien, et d’identifier des moyens organisationnels permettant de le renforcer. Dans un premier temps, nous allons aborder les relations inter-organisationnelles et expliquer en quoi l’approche par l’identification et la compétence collective est pertinente. Ensuite, nous allons présenter le cadre méthodologique et le terrain de cette recherche.

 

1-      Relations inter-organisationnelles : de l’identification sociale à la compétence collective ?

Les relations IO sont courantes dans le secteur culturel en France. Elles concernent des organisations de tous types (à but lucratif/non-lucratif), de toutes tailles, et de différentes filières (le patrimoine, la création et la diffusion ainsi que le développement des médias[1]). Elles peuvent être le produit de l'incitation des collectivités territoriales ou liées à une finalité commune, par exemple faire face à la baisse des financements, ou à l'isolement des structures dans les zones rurales (Deniau, 2014). Cela est dû en partie à une des particularités du secteur culturel : son modèle économique mixte.

Les projets dans le secteur culturel sont souvent le fruit de financements croisés (Moulinier, 2013). Ces financements croisés engendrent des relations IO entre différentes organisations issues du secteur public, entre elles, et avec le secteur privé. Les différents modes de financement du secteur s'appuient dans une large mesure sur le travail collectif entre différents organismes publics qui constitue le premier niveau de relations IO. Ces relations IO se développent entre les différents échelons des collectivités territoriales (villes, départements, régions, Etat), en raison de "la montée en puissance des collectivités territoriales dans la vie culturelle française (...) afin de coordonner leur action et de mutualiser leurs moyens autour de projets communs »  (Deniau, 2014). 

Un projet dans le secteur culturel peut être financé par la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), la région, le département et les communes en plus des ressources propres aux organisations. Ces financements peuvent être complexes à gérer par les acteurs en raison de leur diversité. Dans cette équation l'Etat joue le rôle  "d'arbitre et de garant du bon usage des deniers publics" (Moulinier, 2013). En effet, l'Etat peut orienter les investissements en faveur de certaines formes de création ou mettre fin à d'autres. Cela peut créer des conflits ou des oppositions entre des initiatives culturelles initiées et portées par des acteurs du secteur privé et la volonté de certains acteurs de se conformer aux exigences de l'état en termes d'objectif et de finalité des projets pour bénéficier d'une subvention. Ainsi, ces divergences peuvent engendrer des rivalités et entraver le travail collectif. De plus, au-delà d'un financeur les représentants des collectivités ont un rôle de partenaire à part entière au sein des groupes projet IO.

Ce qui nous conduit à analyser la question de la relation inter-organisationnelle. Nous allons nous pencher plus particulièrement sur les processus internes au groupe projet inter-organisationnel, en introduisant une littérature sur l’identification sociale et sur la compétence collective.

 

1-1-Le rôle de l’identification sociale 

Différents chercheurs ont abordé la question de la relation  inter-organisationnelle. Parmi ces travaux, nous identifions trois approches clés : le contrat (Williamson, 1979), la confiance (Ring et Van de Ven, 1974) et la coopération (Richardson, 1972). Ces différents travaux n’abordent pas la question du groupe projet ni de l’identification à ce dernier. Les partenariats inter-organisationnels sont pourtant portés par des acteurs qui représentent différentes organisations et portent des identités différentes, formant ainsi un groupe de travail hétérogène. C’est pourquoi nous proposons d’introduire la notion d’identification sociale.

Selon Ashforth et Mael (1989), l’identité sociale est la perception par l’individu de son appartenance à un groupe social. Selon cette théorie, l’individu développe ce sentiment d’appartenance à un groupe par le simple fait d’y être assigné. Cela engendre un processus d’identification qui s’appuie sur trois caractéristiques : l’individu se considère comme membre du groupe, il se conforme aux prototypes identitaires du groupe (in group) et s’engage dans un processus discriminatoire envers les autres groupes (out group) et protège la frontière de son groupe d’appartenance (Chédotel, 2004). Ce processus engendre des rivalités et des conflits entre les groupes. Les individus, afin de garder la spécificité de leur groupe, accentuent les différences avec les autres groupes ainsi que la supériorité de leur groupe d’appartenance (Ashforth et Mael, 1989), notamment lorsqu’il existe une interdépendance de ces groupes par rapport à l’allocation de ressources limitées de l’entreprise.

Dans le cadre des relations inter-organisationnelles, l’identification inter-organisationnelle est entendue comme une forme d’identification sociale (Peteraf et Shanley, 1997). Son analyse suppose cependant de prendre en considération deux spécificités : la proximité géographique (Peteraf et Shanley, 1997) et l’hétérogénéité du groupe projet IO (Sammarra et Biggiero, 2001).

Tout d’abord, l’identification IO est affaire de proximité sociale. Cette proximité se déploie sous trois formes. La proximité géographique traduit la distance kilométrique entre deux entités(Torre, 2006). La proximité organisée est « d’essence relationnelle » et permet de structurer les interactions, qui existent grâce à des logiques d’appartenance et de similitude (Torre, 2006). La proximité identitaire correspond au partage de valeurs entre deux acteurs (Herault-Fournier et al., 2012). Cette identification s’appuie sur les similarités entre l’identité du GIO et l’identité de l’organisation d’origine, et sur l’attractivité de l’identité IO (Sammarra et Biggiero, 2001). C’est la proximité organisée qui facilite la perception de similarités et la mise en place du processus de comparaison (Peteraf et Shanley, 1997 ; Rockmann et al., 2007). Ensuite, lorsque les individus intègrent un groupe projet IO, la diversité des profils et organisations d’appartenance peut renforcer les discriminations entre membres, ce qui peut conduire à une rivalité entre les membres ou un rejet de l’identité du groupe projet IO (Chédotel, 2004).

L’introduction de la notion d’identification pourrait ainsi nous permettre de mieux comprendre la dynamique des relations inter-organisationnelles. Dans la mesure où le groupe projet IO est composé de personnes issues d’organisations différentes, qui ne sont pas toujours proches géographiquement, il s’agit de composer avec des individus qui s’identifient avant tout à leur organisation, et de renforcer leur proximité alors même que les rivalités peuvent se développer à l’intérieur du groupe projet IO. Ces différentes études proposent des modèles théoriques, mais peu d’études empiriques ont été conduites.

 

1-2-De l’identification sociale à la compétence collective

Nous allons tout d’abord définir la notion de compétence collective, puis l’analyser au niveau du groupe IO avant d’envisager son lien avec l’identification sociale. 

Selon Bataille-Chédotel (1999), la compétence collective est « la capacité reconnue à un collectif de travail de faire face à une situation qui ne pourrait être assumée par chacun de ses membres». Selon Chédotel et Pujol (2009), les attributs de la compétence collective sont : un référentiel et un langage opératif communs, une confrontation des représentations et une décision collective. En effet, la compétence collective nécessite que les membres de l’équipe disposent d’un vocabulaire partagé ainsi que de la même représentation des situations de travail, permettant ainsi une meilleure compréhension collective des objectifs de travail. Ensuite, une construction de sens collective et un apprentissage issus de la confrontation des différentes représentations des acteurs permettent de faire face collectivement aux situations rencontrées. Enfin, la décision finale doit être collective, c’est-à-dire que le choix final doit être l'objet d’un débat préalable. 

La question du lien entre l’identification sociale et la compétence collective n’a pas été étudiée à notre connaissance. Pourtant, elle pourrait aider à comprendre les processus et les difficultés qui peuvent être rencontrées par le groupe lors des projets IO. Nous proposons de transposer les travaux sur l’identification sociale au cas des groupes projet inter organisationnels. Dans ce cadre, une identification forte à une organisation partenaire pourrait entraîner une discrimination envers les autres membres du groupe projet IO. Une identification à ce groupe projet forte pourrait favoriser a contrario l’adhésion et différentes formes d’interaction entre les membres du groupe inter-organisationnel (Peteraf et Shanley, 1997 ; Sammarra et Biggiero, 2001). Elle pourrait être liée à la construction d’un référentiel commun entre les membres du  groupe projet IO, en révélant les similarités (Peteraf et Shanley, 1997 ; Sammarra et Biggiero, 2001). D’autre part, au-delà de la proximité géographique, une proximité organisée favoriserait les échanges et l’apprentissage (Torre, 2006), donc pourrait faciliter la confrontation de représentations. L’identification au  groupe projet IO pourrait favoriser cette proximité. Or, le référentiel commun et la confrontation de représentation sont deux dimensions de la CC : l’identification au  groupe projet IO pourrait donc accompagner l’émergence d’une CC.

Dans ce travail, notre objectif est de mieux comprendre dans quelle mesure et comment ces dynamiques identitaires influencent la compétence collective, lors d’un projet inter-organisationnel dans le secteur culturel. Il s’agit, à l’aide d’études de cas, d’identifier et d’isoler les facteurs qui peuvent expliquer le succès ou l’échec observé dans le cadre de relations inter-organisationnelles, par l’analyse du processus d’identification et de son évolution dans le temps ainsi que son interaction avec la compétence collective. 

 

2-      Les relations IO dans le secteur culturel

Encadré 1 : La méthodologie 

Notre étude est basée sur des entretiens individuels semi-directifs et des observations participantes et non-participantes lors de réunions de travail des groupes projet IO.

Ces données ont été collectées au cours d’études de cas multi-sites, reposant sur un échantillonnage théorique (Ayerbe et Missonier, 2007). Les critères de sélection sont en lien avec les caractéristiques des partenaires (RIO par filière (une esthétique particulière)[2]/mixte, privé/privé, public/privé).

L’entretien est structuré grâce au guide d’entretien, construit au préalable autour des thèmes centraux pour l’étude et grâce à notre étude exploratoire dans le secteur social. Il a pour but d’identifier la compétence collective et l’identification inter-organisationnelle au cours de ces relations IO.

En parallèle à ces entretiens, nous avons et continuons à pratiquer différentes formes d’observations non-participantes dans le cadre de réunions de travail entre les membres de différentes relations IO, grâce à une grille d'observation  construite à partir de nos concepts clés.

Nous avons effectué 17 entretiens avec les acteurs culturels membres des deux réseaux étudiés et 4 observations. De plus nous avons effectués 5 entretiens avec les partenaires publiques en lien avec les deux réseaux.

Un codage thématique a priori a été réalisé à partir de nos concepts clés (identification inter-organisationnelle et trois dimensions de la CC) et a permis de réaliser une analyse de contenu des différents documents ainsi que les entretiens en utilisant la

 

 

2-1-Présentation des études de cas

Pour cet article nous avons sélectionné deux RIO en filière avec des partenaires public/privé(ESS) - RIO 1 et 2-  à deux étapes différentes de la RIO. Les deux réseaux sont des associations loi 1901.

De plus, la question du territoire étant centrale dans notre étude, nous avons sélectionné des cas inscrits dans le même territoire afin d'observer le lien avec la proximité géographique.

Les RIO sélectionnées sont :

 

  • RIO 1: Musiques actuelles

Il s’agit d’un réseau de musiques actuelles créé en 2012. Il est composé d'associations et de régies publiques, principalement dans le soutien à la création et la diffusion de musiques actuelles. Les acteurs sont au nombre de 12. Son objectif est "d’œuvrer à la structuration du secteur des musiques actuelles sur le territoire de la région, d’être un lien permanent entre les différents membres du réseau et les acteurs des structures agissant dans le secteur des musiques actuelles en Région et d’être un outil de réflexion et d’action sur les politiques culturelles." Les acteurs du réseau ont choisi une structure associative. Le réseau ne bénéficie pas de financement public.

 

  • RIO 2: Festivals

Créé en 2005, ce réseau rassemble des festivals (principalement des associations) qui se préoccupent de leur impact social et environnemental. En 2015, le collectif compte 26 festivals signataires de la charte et adhérents, et emploie 4 salariées. Les acteurs du réseau ont choisi une structure associative. Il est financé par la DRAC, la Région et l’ADEME et bénéficie de lien étroit avec les partenaires publics locaux depuis sa création.

 

2-2-Présentation des résultats


 

Bibliographie:

Ashforth  B. E., Harrison S. H. et Corley K. G., « Identification in organizations: An examination of four fundamental questions », Journal of management, vol. 34, n° 3, 2008, p. 325-374.

Ashforth B. E et Mael F., « Social identity theory and organization », Academy of management review, vol. 14, n° 1, 1989, p. 20-39.

Ayerbe C., Missonier A., « Validité interne et validité externe de l’étude de cas : principes et mise en oeuvre pour un renforcement mutuel», Finance Contrôle Stratégie, Vol. 10, n° 2, juin 2007, p. 37 – 62.

Bataille-Chédotel F., « Compétence collective et management des équipes opérationnelles : une étude longitudinale de Philips Consumer Communications », Thèse de sciences de gestion, Université de Caen, 1999.

Chédotel F., « Avoir le sentiment de faire partie d’un équipe : de l’identification à la coopération », M@n@gement, vol. 7, n° 3, 2004, p. 161-193.

Chédotel F. et Pujol L., « L’influence de l’identité sur la compétence collective lors de prises de décision stratégique  », Finance Contrôle Stratégie, vol. 15, n° 1/2, 2012, téléchargeable sur revues.org

Deniau M., Nouvelles pratiques de mutualisation et de coopération dans le secteur culturel,Rapport de recherche pour le Ministère de la Culture et de la Communication, juillet 2014.

Herault-Fournier C., « Comment les consommateurs perçoivent-ils la proximité à l'égard d'un circuit court alimentaire ? », Management & avenir, n° 3, 2012, p. 16-33.

Mammar El Hadj S., Chédotel F. et Pujol L., Construire un projet interorganisationnel dans l’économie sociale et solidaire: Quel lien entre l’identification et l’émergence d’une compétence interorganisationnelle ?, Revue française de gestion, n° 246, 2015, p. 159-173.

Mendez A. et Mercier D., « Compétences-clés de territoires », Revue française de gestion, n° 164, 2006, p. 253-275.

Michaux V., Defelix, C. et Raulet-Croset N., « Boosting territorial multi-stakeholder cooperation, coordination and collaboration: strategic and managerial issues », Management & avenir, n° 10, 2012, p. 122-136.

Moulinier P., Les politiques publiques de la culture en France, Presses Universitaires de France, Paris, 2013.

Miles M.B., Huberman A.M., et Saldana J., Qualitative Data Analysis: A Method Sourcebook, Sage, 3rd Edition, 2014.

Peteraf M. et Shanley M., « Getting to know you: A theory of strategic group identity », Strategic management journal, vol. 18, n° 1, 1997, p. 165-186.

Poupart J., Deslauriers J. P., Groulx L., Laperrière A., Mayer R., Pires A., Eds., La recherche qualitative: enjeux épistémologiques et méthodologiques, Boucherville: Gaetan Morin, 1997.

Retour D., Picq T. et Defélix C., Dir., Gestion des compétences : nouvelles relations, nouvelles dimensions, Vuibert, Paris, 2009.

Richardson G. B., « The organisation of industry », The economic journal, vol. 82, n° 327, 1972, p. 883-896.

Ring P. S. et Van De Ven A. H., « Developmental process of cooperative interorganizational relationships », The academy of management review, vol. 19, n° 1, 1994, p. 90-118.

Rockmann K. W., Pratt M. G. et Northcraft G. B., « Divided loyalties : Determinants of identification in interorganizational teams », Small group research, vol. 38, n° 6, 2007, p. 727-751.

Sammarra A. et Biggiero L., « Identity and identification in industrial districts », Journal of management and governance, vol. 5, n° 1, 2001, p. 61-82.

Selden S. C., Sowa  J. E. et  Sandfort J., «The impact on nonprofit collaboration in early child care and education on management and program outcomes», Public administration review, May-June, 2006.

Torre A., « Clusters et systèmes locaux d'innovation. Un retour critique sur les hypothèses naturalistes de la transmission des connaissances à l'aide des catégories de l'économie de la proximité », Régions et développement, vol. 24, 2006, p. 15-44.

Tsasis P., « The social processes of interorganizational collaboration and conflict in nonprofit organizations », Nonprofit Management and Leadership, vol. 20, n° 1, 2009, p. 5-21.

Williamson O. E., « Transaction-Cost economics: The governance of contractual relations », Journal of law and economics, vol. 22, n° 2, 1979, p. 233-262.

 



[1] Dans cette étude nous avons retenu le découpage du ministère de la Culture et de la Communication qui compte trois directions générales : La direction générale des patrimoines de France qui regroupe les archives, les musés, le patrimoine monumental et l'archéologie.  La direction générale de la création et de la diffusion qui intègre les arts plastiques, la musique, la danse, le théâtre et les spectacles. La direction générale du développement des médias et de l'économie culturelle.

[2] Dans ce secteur les acteurs parlent d'esthétique ou de filière pour faire référence aux différents champs : la danse, les festivals, le théâtre, la musique ... etc, c'est pourquoi nous avons retenu ces deux termes.

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